C'est la rentrée !

Hier dimanche 24 octobre, c’était la rentrée des classes après les fêtes de Dashain !

J’en profite pour vous présenter un peu à quoi ressemble la journée d’un élève népalais, ce que je n’ai pas encore fait ! Les cours commencent à 10 h du matin mais avant ça, tous les élèves de l’école sont réunis avec les professeurs dans la cour et pendant une petite demi-heure, tous vont en cœur faire petits exercices physiques (rien de très violent, juste une petite gymnastique matinale ! mais très sympathique à regarder, en particulier les petits bouts d’à peine 3 ou 4 ans…)

Suit bien sûr, entre autres, l’hymne népalais, très joli à écouter d’ailleurs, que tous chantent avant de rentrer dans les classes.

Les cours durent 90 minutes ici, toute classe confondue, de l’équivalent du CP à celui du CM2. Ici, pas de cantine ou de self, les élèves grignotent un encas (souvent des nouilles chinoises épicées, lyophilisées, un peu comme on mangerait un paquet de chips chez nous) entre 13h et 13H30, dans leur classe, avec un professeur dans chacune d’elle.

Les cours reprennent donc à 13h30 pour finir à 16h. La classe 5 a donc une heure de cours en plus, de 16h à 17h, avec moi ! Mais les arts plastiques, on le sait tous, ça n’a jamais été un cours comme les autres ! J

Voilà donc pour la journée type d’un élève ici au Népal.

Côté projet, cette semaine devait commencer la présentation du conte. J’avais donc décidé de réserver tous les cours de la semaine à la lecture et le compréhension du texte avant de commencer le travail d’illustration, ce que je savais ne pas être une mince affaire avec Voltaire ! (voir article précédent conernant le choix du conte !) J’avais donc préparé un feuillet pour les élèves avec la version du conte en anglais et découpé selon les chapitres. Mais au bout d’une demi heure de cours, j’ai bien compris que c’était peine perdue avec cette méthode. Le niveau d’anglais des élèves n’est pas assez bon pour traiter ainsi un texte de Voltaire, même si l’anglais du texte est relativement facile d’accès pour toute personne maîtrisant l’anglais mais la manière dont les professeurs népalais procèdent également habituent les élèves au « par cœur ». Aucun interactivité n’est présente, on ne « parle » pas avec les élèves, les professeurs dictent, les élèves copient et apprennent par cœur, qu’ils comprennent ou non. J’ai fait la faut de ne pas prendre en compte ce facteur en tentant de procéder comme les professeurs que j’ai pu avoir par le passé car n’étant pas du tout formée à l’enseignement et le résultat ne s’est pas fait attendre ! Ce fut un épisode pour le moins formateur, j’ai alors décidé de changer radicalement l’approche du texte, aujourd’hui, on reprend les plumes, les crayons et les pinceaux !

Mais quoiqu’il advienne, je persiste et continuerai de persister à croire que Voltaire est à la portée de tous, de tout âge et de toute nationalité, si l’on prend le temps de l’expliquer ! Ce n’est pas le tout de le lire… ! Au boulot maintenant ! J

 

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