Il était une fois...

Le projet en ce qui concerne le livre à dû être un peu modifié par manque de temps. Le projet d’utiliser des contes imaginés par des élèves de 6ème du collège Yves Coppens n’ayant pu aboutir et parce que je tenais à ce que le livre soit à la fois en français, en népali et en anglais. J’ai donc choisi une autre direction, à laquelle j’avais déjà pensé lorsque le projet n’était encore qu’au stade de la conception ! Les élèves népalais de la classe 5 vont illustrer le conte Micromégas de Voltaire ! Je sais que beaucoup penseront que Voltaire ne saurait être approprié pour des élèves de cet âge, en particulier au Népal, mais je leur répondrai que s’il est une littérature qu’il faut apprécier en tant qu’Homme plutôt que français ou népalais, c’est bien –entre autres – celle de Voltaire !

Pour expliquer mon choix quant au texte de Micromégas (car je sens une question inévitable… « Pourquoi pas Candide ?!?! »), je vais vous parler un peu de l’histoire (en très bref…). Micromégas, c’est le nom d’un géant, habitant de l’étoile Sirius. Un jour, lorsqu’il fut banni de l’étoile ( il faudra lire le conte pour savoir pourquoi ! J ) il décide de s’en aller dans l’Univers visiter d’autres planètes pour voir comment les autres vivent. Sur son chemin il croisera un nain de la planète Saturne avec qui il continuera son voyage. Bien entendu, on se doutera qu’ils échoueront sur notre bonne vieille Terre ! Si j’ai choisi cette histoire, c’est d’abord parce que Voltaire m’est ô combien cher par les valeurs qu’il a défendu et par la manière si singulière qu’il avait de le faire avec les mots. Ensuite, Micromégas car il n’y est pas question de frontières entre pays sur la planète terre. Pas de français ou de népalais dans ce conte, il est question des hommes qui habitent ensemble sur une seule et même planète !

Ajouter la plume de Voltaire et les pinceaux d’enfants népalais et advienne que pourra ! Et pour finir sur des mots de Voltaire, ne jamais perdre de vue que "plus les hommes seront éclairés, plus il seront libres."

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